Points de lecture du paysage
Pourquoi des « Points de lecture du paysage » ?
La Haute Vallée de la Bruche est aujourd’hui territoire de référence en terme de politique paysagère : Mention spéciale du jury du Grand Prix du Paysage 2007.
La complexité croissante des initiatives d’aménagement du territoire produit des paysages nouveaux ou du moins différents de ceux que chacun de nous attend de voir selon les endroits. Au-delà de la polémique ou de la nostalgie, il convient de comprendre les actions engagées, les évolutions du paysage et de l’environnement de la Vallée.
Le paysage est un formidable outil de dialogue, entre nous habitants de la Vallée, mais aussi vis-à-vis de nos hôtes qui séjournent dans la Vallée quelques jours ou quelques heures.
C’est pourquoi je vous invite à vous rendre sur ces lieux de lecture du paysage, à prendre le temps de regarder, d’observer, de décrypter ce qui se cache derrière tels pâturages, telles prairies, telles forêts, tels villages, …
Le paysage de la Haute Bruche n’est autre que le reflet de nous-mêmes, de nos visages, nos coeurs, nos activités, notre identité Haute Bruche. Poursuivons ensemble nos actions, pour construire le paysage de demain en Haute Bruche ! (Pierre Grandadam, président de la CCvB)
Un panorama exceptionnel !
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Au premier plan, la présence de terrasses agricoles aujourd’hui à vocation de prairie de fauche, ponctuées de jeunes arbres fruitiers plantés en 2000. Ce paysage jeune et réinventé est le fruit d’une volonté des élus, habitants, propriétaires (fédérés en Association Foncière Pastorale) de retrouver des vergers et prairies là où hier (avant 2000) les épicéas étaient présents aux portes du village. Pour preuve, regardez en direction de l’Est (levée du soleil) pour se convaincre de l’impact de l’enrésinement ! Adossée à l’Ouest de ce point de lecture, la forêt communale de Saâles. Composée essentiellement de sapins, épicéas et hêtres, elle couvre plus de 55% du ban communal.
Au second plan, le village de Saâles occupe une position nodale à l’extrémité Sud-ouest de la Bruche : au seuil du plateau vosgien, ce carrefour viaire, jadis frontalier, constitue historiquement une importante place de marché. Cela se traduit par une forme urbaine exceptionnelle : Des noyaux, constitués de petites places conviviales agglomérées les unes aux autres comme les pétales d’une fleur. [/symple_column]Le ban communal de Saales se caractérise également par sa topographie dite de Pénéplaine : surfaces de pentes faibles, de vallées évasées maillées de plateaux plus ou moins importants. On y perçoit désormais les bénéfices d’une activité agricole bien présente et qui contribue non seulement à l’ouverture des paysages mais à donner du « paysage à manger »
Au troisième plan, le massif granitique du Champ du Feu et les buttes gréseuses du Climont, d’où la Bruche prend naissance, et du Voyemont. Quelque peu dissimulé derrière les arbres, un espace de prairies de fauche et de pâtures unique sur le massif vosgien : la clairière du Hang.
En arrière plan, le Massif des Vosges connu pour sa célèbre Ligne Bleue de Vosges, dénomination tout à fait justifiée !